«A» comme anonyme

  • Jean-Marie Fleury, éditeur.

    Jean-Marie Fleury, éditeur.

IDENTITÉ DES CRIMINELS • Ras-le-bol du Fabrice A. que l’on retrouve tous les jours, depuis des semaines, dès qu’on ouvre un journal, un magazine, la TV ou la radio! Mais c’est qui ce Fabrice A. dont on protège la véritable identité? Un tel pervers et assassin ne mérite aucunement que l’on respecte son anonymat et même si personne n’a envie de voir sa vilaine trogne de violeur et de tueur, il me semble que les médias font ici preuve de trop de considération pour une pareille crapule. Et même si la loi dit expressément que l’identité d’une personne inculpée d’un crime ou d’un délit doit être protégée avant sa condamnation, je ne crois pas que cette règle s’applique rigoureusement chez nous, surtout quand il s’agit d’affaires financières, de blanchiment ou d’escroquerie. Là, en général, les médias se font un plaisir de citer en toutes lettres les noms des personnes incriminées et de les vouer ainsi à la vindicte populaire. Demandez donc à Marc R. (Marc Roger), à Me Dominique Warluzel ou encore à la bimbo genevoise Nabilla Benattia, ce qu’ils pensent de la discrétion des médias sur leur identité lorsqu’ils se sont retrouvés devant la justice pour des faits, somme toute, bénins par rapport à l’horreur du crime commis par Monsieur Fabrice A. comme le nomment les médias.

Pour ma part, je trouve lamentable que l’on protège l’identité de cet assassin multirécidiviste alors même qu’il n’y a aucun doute sur sa culpabilité. En fait Monsieur Fabrice A. s’appelle Fabrice Anthamatten.