Les faits, rien que les faits

  • Jean-Marie Fleury tient à rassurer  les lecteurs quant à l’indépendance de la ligne éditoriale de ses deux titres. DR

    Jean-Marie Fleury tient à rassurer les lecteurs quant à l’indépendance de la ligne éditoriale de ses deux titres. DR

Ces derniers jours, la Suisse entière a entendu parler de GHI et Lausanne Cités (LC). Un véritable tsunami médiatique s’est déclenché autour des deux hebdomadaires gratuits, mercredi 18 avril, lorsque le groupe Tamedia a annoncé, quasiment unilatéralement, sa volonté de céder ses participations dans les deux titres à Christoph Blocher (lire ci-contre).

Vent de panique, menaces, cris d’orfraie sur la mort de la pluralité de l’information, torrent de rage et d’incompréhension. Si les réactions ont été aussi vives, c’est non seulement parce que les lecteurs et acteurs locaux sont attachés à l’indépendance éditoriale de GHI et LC, mais aussi parce que l’opération a été prise pour argent comptant. Blocher et Tamedia l’ont dit, c’est donc vrai. Or le désengagement de Tamedia ne signifie en aucune manière celui de l’éditeur et fondateur des deux titres Jean-Marie Fleury.

Sur ce point, certains médias auraient dû savoir raison garder. Transformer en faits ce qui ne relève, pour l’heure, que d’une volonté, c’est prendre le risque de passer pour une presse aux ordres et peu critique. Et, effet collatéral plus grave encore, c’est entacher la réputation de neutralité politique de journaux qui jouent un rôle important dans la formation des opinions de deux métropoles romandes influentes. Bref, une attaque gratuite qui, pour l’heure, manque sa cible. GHI et LC sont suffisamment proches de leurs lecteurs pour rétablir les faits. Ils sont simples: rien n’est fait!

Jean-Marie Fleury garde la main sur l’avenir des deux titres.

Comptez sur lui et ses rédactions pour vous tenir au courant de la suite des opérations.