Moteur économique...

  • Giancarlo Mariani, rédacteur en chef. DR

    Giancarlo Mariani, rédacteur en chef. DR

L’automobile a encore de beaux jours devant elle. Pour s’en convaincre, il suffit de consulter les statistiques. Le secteur automobile en Suisse a généré près de 90 milliards de chiffre d’affaires en 2016, soit environ 14% du PIB du pays. Et ce n’est pas tout. Il a fourni du travail à 220’000 employés dans 21’000 entreprises. Aucune économie ne peut se passer d’un tel moteur. Et de son extraordinaire vitrine: le Salon international de l’automobile de Genève (lire ci-contre). L’événement, qui réunit le plus grand nombre de visiteurs en Suisse, devrait accueillir près de 700’000 personnes cette année, dont la moitié a moins de 35 ans d’âge. L’avenir... Si l’automobile entrevoit des lendemains qui chantent, c’est aussi grâce au peuple qui vient d’accepter, par 62% des voix, le nouveau fonds routier FORTA. Il prévoit d’adapter des infrastructures routières qui n’ont pas évolué depuis des décennies. Le tout, à condition que l’Office fédéral des routes à Berne puisse engager, de toute urgence, le personnel nécessaire au traitement des nombreuses demandes de fonds. Pour l’heure, on en est loin.

Bref, la voiture n’a pas fini d’occuper le devant de la scène médiatique. Mais aussi politique avec des échéances cruciales comme la stratégie énergétique 2050 (en votation le 21 mai), la vignette électronique, le Mobility Pricing, l’électromobilité ou technologique avec le développement de la conduite autonome. Chacun se déplace et a donc son avis sur ces questions. Et comme à Genève personne ne se gêne pour le donner haut et fort, on se réjouit d’avance des débats à venir. Et des probables Genferei qui suivront. En attendant, excellent Salon de l’auto à tous ceux qui veulent savoir de quoi l’automobile d’aujourd’hui et de demain sera faite.