C’est par un galet symbolique sur une sculpture de sable que les travaux de la plage publique des Eaux-Vives ont été lancés ce vendredi 15 septembre à Baby-Plage. « Un pas de géant pour Genève et pour la qualité de vie des Genevoises et des Genevois », a déclaré M. Luc Barthassat, conseiller d’Etat chargé du département de l’environnement, des transports et de l’agriculture (DETA).
Après les premiers travaux préparatoires et la création des carrefours d’accès aux chantiers cet été, les prochaines étapes du projet consisteront à créer le futur corps de la plage publique des Eaux-Vives. Outre une plage de 500 mètres de long dont la population pourra profiter dès 2019, le projet comprend un parc large de 65 mètres et une roselière en plein centre-ville, un aménagement unique autour du Léman.
Une plage et un port
Le port public lié au projet accueillera 230 places d’amarrages et 220 dériveurs. L’extension de celui de la Société nautique de Genève permettra de passer de 600 à 1000 places d’amarrage. « Le projet et ses différents aménagements permettront de poser les premiers jalons afin de redessiner et d'embellir notre rade », a expliqué Luc Barthassat. Tout d'abord, grâce au désencombrement des quais marchands et au déplacement des cabanes de pêcheurs vers une esplanade ultra-moderne. Mais aussi, grâce aux futurs aménagements sur le quai de Cologny, qui offriront encore davantage d’accès à l’eau, ainsi que le projet du Vengeron, qui aura pour vocation d'accueillir et rassembler les entreprises lacustres situées en aval du Jet d'Eau. Il n'y a aucun doute : « cette plage offrira de nouvelles perspectives quant à l'usage de notre rade, aussi bien au bénéfice de la population que des touristes », conclut Luc Barthassat.