«Pour des questions évidentes de sécurité, les fouilles à l’entrée sont maintenues, il faut donc éviter d’arriver à la dernière minute»
Anthony Disner, responsable de l’organisation
Cette année encore, les organisateurs ont vu grand, très grand même avec la fan zone de la plaine de Plainpalais. Avec sa capacité d’environ 12’000 spectateurs par match, celle-ci sera probablement la plus grande du pays. De quoi en mettre plein les yeux à tous les fans de foot qui, du 14 juin au 15 juillet, vont suivre à Genève la Coupe du monde de football qui se déroule en Russie.
Pour mémoire, l’Eurofoot 2016 avait rassemblé à Plainpalais près de 350’000 spectateurs en un mois. Record à battre? «Oui. Nous aimerions franchir le cap des 400’000 visiteurs cette année, d’autant qu’il y a plus d’équipes engagées lors d’un Mondial et davantage de grands matches au programme», pointe Anthony Disner, véritable cheville ouvrière du projet dont la réalisation a été confiée à la société Nepsa SA.
Quatre écrans géants
Pour y parvenir, les responsables n’ont pas lésiné sur les moyens. «Notre budget est d’environ 1,7 million», rappelle Anthony Disner. Qui poursuit: «Quatre écrans géants de plus de 50m2 chacun trôneront au centre de la Footarena 2018. De quoi assurer une retransmission idéale et une visibilité parfaite depuis tous les emplacements de l’enceinte. Celle-ci a été conçue pour être à la fois rassembleuse, populaire et festive. Nous allons aussi particulièrement soigner l’accueil. L’accessibilité des lieux, qui reste gratuite, a été améliorée avec l’ouverture d’une troisième entrée», explique celui qui a su tirer les enseignements des très fortes affluences de 2016 et notamment d’un match Suisse-France qui avait laissé un certain nombre de supporters mécontents sur la touche.
Stands à profusion
«Nous avons prévu d’ouvrir les portes environ deux heures avant les matches. Pour des questions évidentes de sécurité, les fouilles à l’entrée sont maintenues, il faut donc éviter d’arriver à la dernière minute», conseille vivement l’organisateur. D’autant que pour patienter, les animations ne manquent pas. «Plus de 30 stands proposent nourriture et boissons du monde entier», attise Anthony Disner. Avant d’ajouter: «Nous avons également prévu cinq espaces VIP en terrasse géante. Je tiens à souligner qu’un projet d’une telle envergure, qui plus est sans subvention, ne pourrait en aucun cas voir le jour sans l’appui logistique de la Ville de Genève et de l’Etat.»
Un certain Suisse-Brésil
Bref, la mécanique et les installations sont bien huilées. Tout devrait être en place pour permettre à chaque supporter de vivre dans les meilleures conditions les exploits de son équipe. A commencer par le match d’ouverture, le 14 juin, opposant la Russie à l’Arabie saoudite. Mais surtout le dimanche 17 juin pour la rencontre très attendue entre la Suisse et le Brésil qui promet déjà des étincelles et de fortes émotions.