Prévoyance 2020: un oui de bon sens

  • Manuel Tornare, conseiller national PS

    Manuel Tornare, conseiller national PS

L’AVS est la plus grande avancée sociale d’après-guerre. Mais, en raison de l’arrivée à l’âge de la retraite des générations du «baby-boom», de l’augmentation de l’espérance de vie, la prévoyance vieillesse a impérativement besoin d’être réformée, condition de sa survie. Ce projet a été adopté par le parlement.

Parmi les modifications les plus importantes: baisse du taux de conversion minimal LPP de 6,8 à 6%, bonus pour l’AVS ( 70 francs par mois sur les nouvelles rentes), hausse des cotisations et légère augmentation de la TVA. Certes, l’augmentation de l’âge de la retraite des femmes à 65 ans fait «couiner», car l’égalité salariale n’est de loin une réalité! Mais si nous ne faisons rien, l’AVS et le 2e pilier vont plonger dans les chiffres rouges. Depuis 1995, toutes les réformes de l’AVS, ainsi que toutes les tentatives d’abaissement du taux de conversion, ont échoué. En cas d’échec, il n’y a pas de plan B.

L’objectif de la réforme est de maintenir le niveau des prestations du 1er et du 2e pilier obligatoire, d’adapter ces prestations aux besoins actuels de la société et d’en garantir le financement.

La droite n’a jamais défendu l’AVS et veut pour les patrons une TVA minimale! Une certaine extrême gauche «rase gratis», on connaît la chanson!

Soutenons le projet du parlement Prévoyance vieillesse 2020, car équilibrer durablement les recettes et les dépenses, c’est une mesure que nous devons aussi aux générations futures! Votons oui.