FAUNE • Les médias s’en donnent à cœur joie. Les journaux et les réseaux sociaux pullulent d’articles sur le loup qui a récemment envahi nos forêts et qui sera bientôt dans nos jardins si on ne réagit pas très rapidement.
Le loup a été éradiqué dans nos régions il y a bien longtemps, sans doute parce qu’il présentait un réel danger pour les populations, principalement celles habitant la campagne. Les accidents étaient alors fréquents mais on en parlait moins, les réseaux sociaux n’existaient pas et les journaux étaient peu nombreux.
Réintroduit, souvent clandestinement dans nos contrées il y a quelques années, le loup se porte fort bien, merci! Il se multiplie à une rapidité effrayante et nos autorités ne maîtrisent plus rien et sont bien démunies face à ces nombreuses meutes qui bouffent nos brebis et génisses et que l’on trouve déjà aux portes de nos villes et villages.
Si cela continue, et comme cela se fait déjà dans certaines communes des Pyrénées où il y a eu plusieurs accidents dus à l’ours, on nous interdira bientôt aussi d’aller nous promener en forêt pour ne pas prendre le risque d’un accident toujours possible avec cet animal dangereux pour l’homme.
Ou alors on fait comme dans le canton de Vaud qui préconise des mesures plus rigolotes que sérieuses en cas de rencontre avec le loup: ne pas le photographier (il déteste cela), parler fort pour l’impressionner ou lui lancer des cailloux ou autres objets s’il s’approche de trop près. Et pourquoi pas lui faire des «guili-guili»?
La question que je me pose aujourd’hui, c’est de savoir si l’homme doit s’effacer au profit des loups et des ours et ainsi accepter de leur laisser la priorité dans nos campagnes et forêts.