Vous aimez votre auto? Changez son moteur!

MALIN • Des bricoleurs passionnés ont passé de nombreux week-ends pour enlever le moteur thermique de leur auto et le remplacer par un électrique. Cela s’appelle retrofit.

  • Convertir une Coccinelle à l’électrique n’est pas très compliqué. Revive ajoute une touche personnelle de remise au goût du jour. dr

Sur le plan des statistiques, à l’évidence, conserver une structure et ne remplacer que le moteur a des avantages. Pas besoin de détruire la voiture. Pas besoin d’en acheter une neuve, finies les émissions. Est-ce légal? Oui, nos examinateurs sont pragmatiques: si les prescriptions en matière de sécurité sont remplies, un véhicule transformé peut être expertisé. Le processus appelé retrofit paraît simple, pourtant il n’est pas à la portée de tout un chacun. Il s’agit de trouver le moteur adéquat et, surtout, la batterie.
Questions usuelles
Les questions que se posent tous ceux qui désirent passer à la propulsion électrique sont les mêmes pour le retrofit. Quelle autonomie? La plupart du temps, il convient de raison garder et de se contenter de 250 km, par exemple, ce qui suffit pour un large usage.
Les bons bricoleurs économiseront des sous, certes. Les autres peuvent vouloir transférer la tâche à des professionnels. Ainsi, des anciennes «deuches» (la 2CV), des Coccinelles, des Fiat 500 auront une nouvelle vie au travers des mains de spécialistes. Cela coûte de l’argent. Plusieurs dizaines de milliers de francs, en gros. A ce prix, on pourrait acheter une (petite) auto électrique neuve. Où serait le charme? Des particuliers ont déjà craqué. La transformation de la première Cox par l’entreprise Revive (www.revive.swiss) a été un défi remarquable. Des demandes sont venues de plusieurs côtés et le site internet montre la première livraison d’un mythique Land Rover Defender 90, qui a abandonné son moteur thermique pas trop puissant pour les avantages du couple électrique. En France, Retrofuture affiche une petite Fiat 500 dès 15'000 €. En Suisse, ne rêvons pas, la facture est au moins deux fois plus lourde.
Un marché parallèle
Redonner une seconde jeunesse à une auto que l’on affectionne ouvre des perspectives intéressantes. L’une d’elles pointe le bout de son nez: les utilitaires. Pour une entreprise, le calcul est à faire. Acheter des fourgonnettes neuves? Convertir celles que l’on a? En France, des aides officielles soutiennent cette solution. En Suisse, deux éléments entrent en ligne de compte: le prix et les éventuelles restrictions de circulation. Si de vaillantes camionnettes au diesel sont laissées de côté, pourquoi ne pas les transformer? Ces possibilités concernent pour le moment peu de garages. La demande en incitera d’autres à se lancer…

CONCOURS

Sur le plan des statistiques, à l’évidence, conserver une structure et ne remplacer que le moteur a des avantages. Pas besoin de détruire la voiture. Pas besoin d’en acheter une neuve, finies les émissions. Est-ce légal? Oui, nos examinateurs sont pragmatiques: si les prescriptions en matière de sécurité sont remplies, un véhicule transformé peut être expertisé. Le processus appelé retrofit paraît simple, pourtant il n’est pas à la portée de tout un chacun. Il s’agit de trouver le moteur adéquat et, surtout, la batterie.
Questions usuelles
Les questions que se posent tous ceux qui désirent passer à la propulsion électrique sont les mêmes pour le retrofit. Quelle autonomie? La plupart du temps, il convient de raison garder et de se contenter de 250 km, par exemple, ce qui suffit pour un large usage.
Les bons bricoleurs économiseront des sous, certes. Les autres peuvent vouloir transférer la tâche à des professionnels. Ainsi, des anciennes «deuches» (la 2CV), des Coccinelles, des Fiat 500 auront une nouvelle vie au travers des mains de spécialistes. Cela coûte de l’argent. Plusieurs dizaines de milliers de francs, en gros. A ce prix, on pourrait acheter une (petite) auto électrique neuve. Où serait le charme? Des particuliers ont déjà craqué. La transformation de la première Cox par l’entreprise Revive (www.revive.swiss) a été un défi remarquable. Des demandes sont venues de plusieurs côtés et le site internet montre la première livraison d’un mythique Land Rover Defender 90, qui a abandonné son moteur thermique pas trop puissant pour les avantages du couple électrique. En France, Retrofuture affiche une petite Fiat 500 dès 15'000 €. En Suisse, ne rêvons pas, la facture est au moins deux fois plus lourde.
Un marché parallèle
Redonner une seconde jeunesse à une auto que l’on affectionne ouvre des perspectives intéressantes. L’une d’elles pointe le bout de son nez: les utilitaires. Pour une entreprise, le calcul est à faire. Acheter des fourgonnettes neuves? Convertir celles que l’on a? En France, des aides officielles soutiennent cette solution. En Suisse, deux éléments entrent en ligne de compte: le prix et les éventuelles restrictions de circulation. Si de vaillantes camionnettes au diesel sont laissées de côté, pourquoi ne pas les transformer? Ces possibilités concernent pour le moment peu de garages. La demande en incitera d’autres à se lancer…